Les prestations de la Musique de la Légion étrangère

La musique de la Légion étrangère est originale à plus d’un titre : par son recrutement d’abord, car ses légionnaires musiciens sont issus des cinq continents et ont fréquenté les conservatoires les plus prestigieux de la planète ; par son répertoire éclectique ensuite, mêlant marches traditionnelles de la Légion étrangère, reflets des vertus légionnaires, mais également airs d’opéras, ouvertures ou pots-pourris. Originalité encore par les instruments peu courants qu’elle est la seule à utiliser (fifres ou chapeau chinois entre autres), par la cadence exceptionnellement lente sur laquelle elle défile enfin, qui lui confère cette majesté et cette allure altière.

La Musique de la Légion étrangère participe à près de soixante-dix prestations par an - dont une quinzaine de concerts - au titre du rayonnement de la Légion étrangère, de l’armée de Terre, et du lien Armée-Nation, aussi bien en France qu’à l’étranger. Tous les ans, elle participe au défilé du 14 juillet à Paris, en tête des unités de la Légion étrangère. Sa valeur artistique à été reconnue en 2013 avec un disque d’or, chez Deutsch-Grammophon, pour son enregistrement “ Héros ”.

Le chapeau chinois

Instrument d’origine turque, le chapeau chinois est un pavillon de cuivre garni de clochettes, surmonté de la grenade à sept fl ammes. Issu de la multitude d’instruments à percussion qui accompagnaient les pachas dans leur déplacement, il fut progressivement abandonné au cours du XIXe siècle. La Légion étrangère l’a conservé et orné de queue de cheval, vieille coutume adoptée par les régiments d’Afrique. La queue du cheval tué sous le guerrier au combat, était un témoignage de courage. Exposée devant la tente du chef, elle devenait symbole de commandement.

Le boudin

Les origines du mot, comme celle du célèbre refrain, sont assez mal connues. Il s’agirait du rouleau parfait de la toile de tente fixé sur le sac et que l’on appelait volontiers le “ boudin ”. Peu de temps avant le départ du régiment étranger pour le Mexique, Monsieur WILHEM, chef de Musique, composa cette marche devenue celle de la Légion étrangère. Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870, alors que le roi des Belges avait demandé que ses sujets ne combattent pas en France, alors que de nombreux Alsaciens et Lorrains s’engageaient à la Légion.

Le fifre

D’origine suisse, le fifre servait jusqu’à la révolution, avec le tambour, à indiquer les signaux sur les champs de bataille et à rythmer les marches pendant les déplacements. Aujourd’hui, la Légion l’a conservé.

Le pas Legion étrangere

En 1830, le régiment de Hohenlohe, ancêtre de la Légion étrangère, défilait à cadence lente. C’est probablement cette tradition qui a été conservée par la Légion, la cadence ayant été fixée à 88 pas par minute.

Le port bas du tambour

Vers les années 1925 et 1930, la Légion étrangère adopte le port bas du tambour. Le cercle inférieur au niveau du genou facilite ainsi la cadence lente de ses marches.

 

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| Ref : 626 | Date : 18-05-2018 | 23638