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La SAMLE vivra !

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| 05 Septembre 2023 | 861 vues

2023, septembre, les jours sont encore à l’été lorsque la nouvelle tombe. Le général 2ème section Pichot de Champfleury, deuxième Président de la SAMLE annonce brutalement qu’il met un terme à sa mandature et qu’il dissoudra, sur le même élan, la Société des amis du musée de la Légion étrangère (SAMLE) qui vient à peine de souffler ses 20 ans.

2023, septembre, les jours sont encore à l’été lorsque la nouvelle tombe. Le général 2ème section Pichot de Champfleury, deuxième Président de la SAMLE annonce brutalement qu’il met un terme à sa mandature et qu’il dissoudra, sur le même élan, la Société des amis du musée de la Légion étrangère (SAMLE) qui vient à peine de souffler ses 20 ans. Le général COMLE est immédiatement inondé de courriers qui déploient tout un plaidoyer pour la préservation de cette Association qui a démontré un engagement sans faille au service de notre musée.

La SAMLE est née d’une contrainte à laquelle la Légion a dû s’adapter. En 2002, le ministère de la défense décide de séparer les domaines sociaux et culturels que soutenait jusqu'alors le Service du moral et foyer de la Légion (SM/FELE). Avec ce changement de statut, le nouveau foyer d'entraide de la Légion étrangère (FELE) conserve la responsabilité (et le financement) de l'action sociale ; la division rayonnement et patrimoine (DRP-LE) de l’état-major prend quant à elle la partie culturelle, patrimoniale et rayonnement, sans pour autant se voir attribuer un budget ad hoc. A la demande de la Légion étrangère, la SAMLE, sous la présidence du général 2ème section Le Flem (Président fondateur), a donc déposé ses statuts pour rechercher une capacité de financement complémentaire (subventions, levée de fonds, dons, mécénat) et offrir un soutien (acquisition, rayonnement, etc.), alignés sur les ambitions muséales de la Légion.

Le COMLE garde la mémoire précise de toutes les raisons qui ont justifié la création de cette Association qui a accompagné la construction du « Grand Musée ». Il décide de sauver le légionnaire « SAMLE » et de l’affirmer comme association chargée du financement des grands projets patrimoniaux de notre Pôle muséal. Il rejoint la cohorte des défenseurs de la Société sur le fait que la baisse de régime momentanée de la SAMLE nécessite plus une nouvelle dynamique qu’une dissolution ; persuadé que la force d’attraction de la Légion sera suffisante pour qu’un volontaire à la succession se dévoile.