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Une exception humaine

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| 23 Février 2018 | 172926 vues

Aujourd’hui, la plupart des candidats viennent à la Légion, avec le seul désir d’y servir, voire d’y faire carrière. Seuls les candidats qui en font expressément la demande, sont engagés sous identité déclarée si la Légion estime cette demande acceptable. Les autres candidats sont recrutés sous identité réelle.

 

Le légionnaire est avant tout un jeune homme de son époque. Il a 23 ans en moyenne, a déjà une certaine maturité et une certaine expérience, souvent militaire. Il a un bon niveau général et en excellente condition physique. La Légion n’essaie pas de persuader le candidat de s’engager, c’est à lui de la convaincre.

Un engagement sous contrat

Le contrat initial de cinq ans comprend une période probatoire de six mois, renouvelable une fois. La carrière se poursuit par contrats successifs. Pour postuler à l’engagement, il faut avoir 17 ans et demi au moins, 40 ans au plus et être physiquement apte au service en tous lieux.

C’est un contrat de confiance qui engage les deux partis. Cinq ans pour le premier contrat. Cinq années au service exclusif de la France, avec honneur et fidélité, baignées dans le culte de la mission.

D’un côté l’acceptation non négociable du système dans sa totalité. De l’autre, le commandement de la Légion étrangère offre la possibilité d’une autre vie, plus haute. Elle offre une famille “Legio patria nostra”, une estime réciproque, des valeurs intangibles : une véritable égalité des chances basée sur une culture du mérite, un système d’entraide et de solidarité, une fraternité puissante née dans les moments difficiles.

La Légion étrangère offre l’intégration par l’effort, dans la société française.

Sur le plan administratif, le recrutement à titre étranger impose certaines règles de vie au légionnaire, tant que l’identité de celui-ci n’a pas été confirmée par la production d’actes d’état civil certifiés. La procédure dite de régularisation de situation militaire (RSM) consacre la fin de cette période de vérification. Elle permet au légionnaire d’endosser sa véritable identité avec les droits et devoirs afférents au militaire servant à titre étranger. Sur décision de l’autorité militaire, la RSM intervient le plus rapidement possible.

À partir de trois ans de service, les étrangers qui le désirent peuvent demander leur naturalisation.