Les anecdotes, comme les campagnes militaires et les fantasmes, peignent la fresque impressionniste de la Légion étrangère par petites touches. Les espadrilles relèvent du registre de la petite histoire, comme celles, noires, que Rollet mettait avec des guêtres, quand ses bottes d’officier lui tenaient trop chaud ; ou celles du bivouac des troupes du Moyen-Orient, qui s’échangeaient contre les naïls peu adaptées au sol caillouteux.
Il y a peu, à Anglet, l’entreprise de fabrication d’espadrilles « Dam é drôle » (damedroles.com) a créé un modèle d’espadrilles #LégionEtrangère. Le mari d’une des trois entrepreneuses a été sauvé lorsqu'il avait 14 ans, en 1978, quand la Légion a sauté sur Kolwezi pour délivrer les ressortissants européens pris au piège des rebelles katangais. Son père, belge, était à l'époque enseignant au lycée Jean XXIII. ll a voulu, en estampillant des espadrilles Légion étrangère, adresser un clin d’œil aux anciens de l’opération Bonite, à qui il est resté fidèle.
On notera que cette anecdote arrive à point, tandis que l’envie d’été se fait sentir, et qu'après le modèle vert, le rouge devrait faire son apparaition prochainement.
Les espadrilles sont vendues à la boutique Légion étrangère et, bien évidemment, les bénéfices de la vente sont versés au Foyer d'Entraide de la Légion étrangère.
♦ Achetez ici : https://www.legion-boutique.com/espadrille-legion-etrangere-xml-354_364_385-2497.html
| Ref : 732 | Date : 29-03-2021 | 7718